dimanche 27 octobre 2013

Mange, Lille en orbite

Ah, quelle vie, décidément, QUELLE VIE! J'avais dit, promis, juré mes grands dieux, que je vous parlerai de la soirée Mange, Lille qui s'est tenue mercredi 16 octobre. J'aurais voulu le faire avant. Mais, comme on dit, mieux vaut tard que jamais alors la voilà maintenant. A ma façon.

Mange, Lille Palais de Flora Gastronomie Ladeyn Pourcheresse Meert Laiterie
Regardez-les, comme ils sont beaux! Patrick Bragato, Laure Platiau, Florent Ladeyn, Steven Ramon, Nicolas Pourcheresse, Maxime Schelstraete (de gauche à droite): une belle brochette de chefs,  jeune, ambitieuse, créative et prometteuse pour la gastronomie lilloise. Le principe de cette soirée, c'était une "battle" gastronomique amicale. De fait, chacun y est allé de sa création, de l'amuse-bouche au dessert, dans des petits plats, dressés et servis à travers la salle par les chefs eux-mêmes. Le dressage, étape que je trouve fascinante en cuisine, se faisait devant le public, naturellement, avec des fous rires mais aussi beaucoup de concentration.


Les quelque 150 convives sont heureux. Le dressage, c'est la dernière étape, là où tout se joue. Chacun a son rôle bien défini, et les étapes sont très balisées malgré l'esprit "joyeux bazar" de cette soirée. On nous raconte cependant que pour cette première, imaginée en septembre et mise en place en un petit mois, les chefs se sont mis "la pression", c'est confirmé par l'un d'entre eux à demi-mot mais chut! Faut pas le dire! Et c'était à bon escient! Au Saint-Jo Steakhouse ce soir-là, transformé en un lieu de cocktail avec une Djette à la programmation éclectique, se pressaient notamment d'autres chefs en goguette (Eric Delerue), ayant terminé leur service (Nicolas Gautier), qui donnent parfois un coup de main (Kevin Rolland, futur partenaire de Florent Ladeyn dans son futur Bloempot lillois). Mais assez causé, place aux plats. Sachant que j'en ai séché deux. Oui, j'avoue, je n'ai pas pris en photo, ni dégusté le cromesquis de crevettes (je suis allergique aux crevettes) et l'éclair au chèvre et carottes (j'ignore pourquoi, à vrai dire: peut-être parce que j'avais déjà tellement bien mangé que j'ai préféré m'économiser pour attendre le dessert, pardon Florent!). Vous allez le voir, tout est appétissant, et à raison d'ailleurs car l'essentiel, selon les chefs, est là: les convives se sont régalés. Et selon les organisateurs, Marie-Laure Fréchet (présidente de l'association), Nicolas Verhulst, Benjamin Fréchet, Yannick Hornez et tous les autres, l'objectif est atteint aussi: tout le monde était content. Les convives, les chefs, les journalistes (qui ont abondamment relayé l'affaire) avaient tous le sourire. Alors surveillez bien la page Facebook de Mange, Lille car on nous annonce des rendez-vous prochainement et la source de l'info, ce sera là!
Et maintenant, à table!

Ici, le premier amuse-bouche est l'oeuvre de Patrick Bragato (le Trademark à Marcq): pressé de cochon. Une douceur, un goût, une texture, un fondant... Un bonbon en somme.

Amuse-bouche numéro 2 signé Maxime Scherlstraete (Meert à Lille): palourdes en ceviche. Un équilibre exceptionnel des saveurs.

Ici, l'oeuvre de Steven Ramon, qui cherche une belle maison des Flandres pour créer son restaurant: oeuf toqué,  crème de panais, vinaigre de riz et chorizo. Au programme, douceurs des contrastes

Florent Ladeyn présente son porc-corn: du pop corn à base de saindoux. Croustillant et jouissif.
Les escargots, haddock fumé, pommes de terre grenailles et poivre de Sichuan par Steven Ramon. Des associations insolites, certes, mais la réussite est là! Un vrai beau plat.
La Saint-Jacques de la côte d'Opale, de l'iode et de la courge par Patric Bragato: un plat d'une délicatesse et d'une finesse infinies.
Lieu jaune de Cornouailles et salade d'herbes par Maxime Schelstraete. Un produit impeccable, une cuisson du poisson parfaite et une salade d'herbes bien vivace avec une petite purée sucrée et épicée.
Dernier arrivé à la soirée (oui, je dénonce, mais il était prêt, comme d'hab), Florent Ladeyn est un vrai boute-en-train. Avec le maître des lieux, Nicolas Pourcheresse, ils ont assuré le show!
La papillote de Nicolas Pourcheresse. Veau français transparent, navets et poires. Avec la cuisson en papillote, les goûts ont trouvé leur harmonie. Et comme les textures sont au diapason...
Le magnifique et délicat dessert de Laure Platiau: granny smith, sablé, mousse au miel et vanille, sorbet granny smith. Aussi beau que bon. Ai-je besoin d'en rajouter?

Servi avant le dessert, un petit coup d'oeil sur l'éclair de Florent Ladeyn (après tout!)

L'association dans son ensemble, "prend la pose". A bientôt pour de nouvelles aventures...




2 commentaires:

Elo a dit…

Oh la la une belle soirée à laquelle j'aurai adoré être présente....!!

Flora a dit…

Tu étais à la Formule Jeunes... Pas du tout (du tout) la même ambiance, mais une soirée délicieuse aussi, non? ;-)